Des actes de sabotage sur les réseaux de fibres optiques en pleine période des Jeux Olympiques, après la SNCF

En pleine effervescence des Jeux Olympiques de Paris, de perturbants actes de sabotage secouent la France. Après les attaques contre les lignes TGV de la SNCF, c’est au tour des réseaux de fibres optiques d’opérateurs majeurs tels que Free et SFR d’être la cible. Dans la nuit de dimanche à lundi, et en plein cœur de l’événement sportif mondial, ces infrastructures vitales ont été endommagées dans plusieurs départements, menaçant la fluidité des communications. Ces pratiques malveillantes soulèvent de lourdes interrogations sur la sécurité des infrastructures numériques et de transport, cruciales en ces temps de forte affluence internationale.

Au cœur de l’agitation des Jeux Olympiques tenus à Paris, un nouveau front de sabotage a émergé, ciblant cette fois-ci les réseaux de fibres optiques. Quelques jours après les perturbations des lignes TGV de la SNCF, des câbles de fibre optique appartenant à différents opérateurs français ont été coupés, plongeant une partie du pays dans une situation de vulnérabilité accrue en matière de cybersécurité. Les actes ont frappé six départements, menaçant l’architecture de télécommunications en pleine période d’affluence médiatique et touristique.

L’extension des sabotages après les lignes TGV

Trois jours seulement après que des actes de sabotage ont visé plusieurs lignes de trains à grande vitesse, les réseaux de fibre optique en France ont pris pour cible. Les coupures ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, affectant les opérateurs tels que Free et SFR dans les départements des Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et la Drôme. L’ampleur de ces actes de malveillance s’inscrit dans un contexte d’agitation accrue, en plein milieu des Jeux Olympiques de Paris.

Des incidents similaires ont également été signalés dans la Marne et le Vaucluse. Cependant, Paris, où se concentrent les événements des Jeux, a été épargnée jusqu’à présent. La perturbation des réseaux de télécommunications a impacté divers utilisateurs, y compris ceux de l’étranger utilisant les infrastructures locales, même si SFR tient à rassurer que seules les infrastructures longue distance ont été impactées significativement.

Nature du sabotage et enquête en cours

Les responsables de ces actes ont démontré un savoir-faire inquiétant en coupant de larges sections de câbles, nécessitant l’intervention d’équipements lourds tels qu’une hache ou une disqueuse. Les intentions derrière ces actes restent floues, aucune revendication officielle n’ayant été faite, laissant une enquête ouverte pour déterminer les responsables.

Une première arrestation liée aux sabotages

Dans une tentative de freiner cette vague de sabotage, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation d’un militant de l’ultragauche dans un site de la SNCF. Bien que son interpellation ne soit pas précisément liée aux récents incidents, la découverte d’outils suspects dans son véhicule a suscité l’intérêt des enquêteurs.

Simultanément, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a mentionné l’identification potentielle de certains profils suspects. Il souligne une possible influence d’une structure organisée derrière ces attaques. Le climat est marqué par une tension croissante autour de l’événement sportif majeur qu’est les Jeux Olympiques, poussant les autorités à intensifier la vigilance sur les infrastructures critiques.