L’arrivée de la Mode Stoc signifie-t-elle la fin des galères de la fibre en Seine-et-Marne ?

Fibre optique

Découvrez comment la Mode Stoc pourrait révolutionner l’univers de la fibre optique en Seine-et-Marne. La fin des galères serait-elle en vue ? À vous de le découvrir !

L’arrivée de la Mode Stoc : un passage obligé ?

Depuis plusieurs mois, les habitants de la Seine-et-Marne connaissent des déboires infinis avec leur connexion fibre optique. Entre coupures intempestives et branchements sauvages, la situation est alarmante. Les autorités locales se tournent vers les parlementaires pour chercher une solution à ces dysfonctionnements récurrents. La mise en place du Mode Stoc est-elle réellement la panacée espérée, ou un nouvel épisode de désillusions ?

Pascal Gouhoury, maire de Samoreau et président du Pays de Fontainebleau, est loin de décolérer. En effet, son village raccordé en mars subit déjà des interruptions fréquentes de connexion. Les mêmes mésaventures sont partagées par de nombreux foyers seine-et-marnais, faisant de ce problème une question d’intérêt général.

Mode Stoc : une fausse bonne idée ?

Olivier Lavenka, président de Seine-et-Marne Numérique, pointe du doigt le « Mode Stoc » comme principal coupable de cette situation chaotique. Le principe ? Permettre aux opérateurs commerciaux de sous-traiter le raccordement à la fibre sans nécessiter d’autorisation préalable. Un casse-tête administratif qui se traduit par un véritable calvaire technique pour les usagers.

La sous-traitance échelonne de multiples prestataires souvent mal coordonnés et parfois peu scrupuleux. Ces travailleurs, rémunérés au rabais, vont jusqu’à débrancher certains clients pour en connecter d’autres, souvent sans contrôle ni suivi. Ces interventions aléatoires provoquent des instabilités dans le réseau et des interruptions de service imprévisibles.

Les actions déjà entreprises

Face à ce marasme, le conseil départemental a adopté l’année dernière une motion pour inciter les opérateurs à respecter les normes de sécurité et de qualité lors des raccordements. Cependant, un an après, les résultats sont maigres. Les déconnexions et raccordements sauvages continuent de sévir, rendant la vie impossible à de nombreux résidents.

Pour donner plus de poids à leurs revendications, les collectivités locales en appellent à l’Arcep et au gouvernement pour une stricte régulation du Mode Stoc. Ces démarches visent à mettre fin à un système qui, selon certains responsables, serait une “catastrophe” pour l’usager final.

Des initiatives politiques nécessaires

De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer des mesures fortes et contraignantes. Une proposition de loi visant à assurer la qualité et la pérennité des réseaux de fibre optique avait été votée à l’unanimité au Sénat l’année dernière. Pourtant, son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale reste en suspens. Olivier Lavenka exhorte les parlementaires seine-et-marnais à agir et à faire de ce sujet une priorité nationale.

Outre les branchements sauvages, des incivilités comme le vandalisme ou les incendies volontaires des nœuds de raccordement compliquent encore la situation. Ces actions malveillantes aggravent les difficultés des habitants et retardent les réparations nécessaires.

Pour un avenir numérique apaisé

In fine, la bataille pour un réseau de haute qualité est loin d’être gagnée. Les responsables locaux et les habitants appellent à une gestion plus rigoureuse et plus humaine de la fibre optique. La solution passerait par une régulation stricte du Mode Stoc et une meilleure coordination entre les différents intervenants.

À l’heure où l’accès à une connexion stable est devenu essentiel pour le télétravail et l’éducation à distance, il est impératif de trouver des solutions pérennes. La fin des galères futures passe peut-être par des investissements accrus et un contrôle rigoureux des opérateurs pour garantir une prestation de service irréprochable.

Espérons que les parlementaires prendront rapidement les mesures adéquates pour mettre fin à ces dysfonctionnements et offrir aux habitants de Seine-et-Marne une connexion digne de ce nom.